Présentoirs Deyme : Avis de Clients.

Deyme et la Stéphanoise
une histoire d’un demi-siècle et ce n’est pas fini…

Thierry Coulmain, le 21 mars 2022

Quand j’ai demandé à Thierry Torres de nous indiquer le nom de quelques personnes afin de connaitre leur opinion concernant DEYME, l’entreprise qu’il dirige, et qu’il m’a cité en référence, avec quelques autres clients fidèles, la Stéphanoise & Médiac, grossiste en mercerie, je me suis dit "hop hop hop" comment vais-je pouvoir inscrire Deyme dans la dynamique de notre siècle.

La Mercerie. Vous vous rendez compte ?!…
En centre ville, on les a toutes vu disparaitre avec la fin du siècle dernier.
Oui, mais, ne nous arrêtons pas à de tels jugements à l’emporte-pièce. Les marchés savent renaître et les sociétés savent s’adapter voire même pour la Stephanoise particulièrement, anticiper. C’est ce que j’ai vite compris en m’entretenant avec Monsieur Clément son précédent Directeur Général qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions et à ma curiosité.


OUI, la Stephanoise & Mediac est leader européen de la distribution et la fabrication de produits en mercerie (aiguilles, fils, boutons, écussons, … ), rubanerie (rubans, dentelles, biais, etc.) et ameublement (rideaux, tringles, embrasses, etc.)

Une réussite que ses dirigeants ont su développer autour des atouts historiques d’un "commerce de gros" proche de ses clients. Et notamment d’un merchandising bien pensé que Deyme a su co-concevoir, concrétiser et réaliser.

Ce succès, il le doivent aussi à leur sens de l’anticipation en procédant à une intégration verticale. En effet le Groupe a créé sa propre enseigne (Tissus des Ursules ) ou des corners ( la mercerie des alpes ), ainsi que ses propres boutiques en ligne ( https://mercerie-saint-pierre.com/ …) , afin d’accompagner la tendance du Do It Yourself (DIY) qui assure un renouveau grâce aux loisirs créatifs. Un marché de plus de1 milliard € rien qu’en France pour la partie couture!

Mais ce n’est pas tout, la "French Touch" , vous le savez , s’exporte et c’est ainsi que la société à pu s’étendre en Europe, au Canada et au USA.

110 000 références, vous imaginez ! en ruban, fil , bouton dentelles… c’est un casse-tête pour une présentation efficace et ne prenant pas trop de place.

Alors avec Deyme c’est une longue histoire qui a même commencé avant l’arrivée de Thierry à la tête de l’entreprise. Mais les relations ont tout de suite "matché" quand il est arrivé.

Proximité, réponse au plus près des attentes et disponibilité sont les forces de Deyme que Thierry tient à incarner au quotidien.

Monsieur Clément me racontait à quel point Thierry est à leur écoute pour modifier et transformer les présentoirs en fonction des nouvelles références, des contraintes de clients et de la configuration de leurs propres magasins


Même si le nombre de "petites boutiques" a fortement diminué au cours du temps, Deyme reste au côté de la Stéphanoise et les accompagne. Et Thierry Torres n’hésite pas à se déplacer pour donner le coup de main nécessaire au montage, ou à modifier les plans pour une installation spécifique .

Avec Deyme on peut-parler d’un "prêt à porter" issu d’un"sur mesure" métallique.
Cela me fait penser aux créations de Courrèges et Paco Rabanne 😉

Bien évidemment, j‘ai rencontré un CLIENT satisfait. C’était mon objectif, mais j’ai ressenti en plus, tout au long de l’entretien avec Monsieur Clément, un profond respect pour le travail de Thierry Torres et de son équipe. Avec Deyme, c’est une relation dans le temps qui s’est construite; il n’y a plus besoin de beaucoup de mots pour se comprendre.

Merci, Monsieur Clément, de m’avoir fait découvrir un secteur qui a su se renouveler pour plonger dans le XXIe siècle, et une Entreprise qui a su garder cette vertu cardinale que l’on nomme fidélité.

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Quand le pragmatisme
s’aligne avec les attentes sociétales…

Thierry Coulmain, le 23 mars 2022

Sortir des sentiers battus pour explorer des chemins de traverse : La curiosité

Thierry Torres m’a également proposé de me rapprocher d’Olivier, fondateur de la start-up "CycloDebout";
Mes sens sont entrés en éveil. On sortait du présentoir métallique, coeur de métier de Deyme pour rentrer dans un autre univers:  la mobilité individuelle.

Est-ce la RSE qui a guidé les pas de Thierry Torres, le pragmatisme du dirigeant d’entreprise ou sa curiosité ?  En tout cas, la mienne était piquée.
Mais avant de continuer,  prenons le  temps de quelques mots sur la genèse de Cyclodebout.

Avec Cyclodebout, le pragmatisme des valeurs traditionnelles s'aligne avec les attentes sociétales de la mobilité.

Jeune étudiant à l’époque, Olivier a fait ses études supérieures, dans une institution où les codes vestimentaires étaient représentés par le port du costume.  Mais notre jeune étudiant devait prendre le train. Sa gare d’arrivée étant distante de plus d’un quart d’heure à pied, il était obligé de courir pour ne pas arriver en retard.
Vous imaginez la scène !
Le nombre de mouchoirs nécessaires pour s’essuyer le front, sans parler des auréoles sur la chemise.
L’idée n’était pas totalement née, mais la petite graine de la nécessité d’une mobilité pragmatique  et fonctionnelle était semée : « Comment se déplacer en ville sans être soumis aux embouteillages et sans fournir un effort physique prolongé quand on est en tenue de travail? »

Laisser du temps au temps

Les années passent.  Olivier est alors à la tête d’une entreprise de production de tubes métalliques dont Deyme est un client fidèle. Une belle relation se noue. Il faudra encore un peu de temps à Olivier pour franchir le pas … ou la roue. Mais c’est en 2015 que tout se déclenche. CycloDebout est prêt à  affirmer une raison d’être au milieu des autres modes de mobilité …

Olivier a décidé de se lancer dans l’aventure. Et donc pour se déplacer sans huile de coude il va falloir un moteur ! 
Thermique ? certainement pas ! il en va de notre responsabilité sociétale … et le cyclomoteur existe déjà.

Passionnés et sur la même longueur d'onde, Olivier et Thierry donnent corps au projet

Naturellement Olivier se tourne vers Thierry Torres dont il connait bien l’activité de transformation du métal que ce soit aussi bien dans la découpe de plaque que dans la soudure ou le cintrage de tube et de fil…
Il connait aussi la réactivité et la passion de Thierry et de ses équipes pour ce qui est de manufacturer le métal.

Olivier vient donc avec son projet sous le bras… pour un premier prototype. Mais comme il le dit lui-même, "des projets de prototypes faisant appel au savoir-faire des métalliers, il en a tous les jours".  Par contre, ceux qui aboutissent se comptent sur les doigts d’une main dans une année.

Il fallait donc convaincre un partenaire, local pour  permettre des déplacements fréquents de mise au point.  Convaincu, Thierry l’a été  facilement. Olivier savait bien que Thierry ne reculait jamais devant une idée qui tient la route (pardon pour cette image facile) et que ses ateliers permettaient la création de pièces uniques puis la production de petites et moyennes séries.

Thierry ne recule pas devant le travail, mais  là "il n’a particulièrement pas été déçu"  me confiait Olivier, et d’ajouter "les fins d’après-midi pour modifier les plans et sortir de nouvelles pièces sur la découpe laser, sa disponibilité totale et celle de ses équipes  pour ajuster en permanence et sans découragement les protos au cours du temps ont été pour moi un atout majeur pour la réalisation de ce projet" . 

Les premiers Cyclodebouts  voient donc le jour en 2016 à un juste prix pour les 2 parties.
Les séries sont maintenant opérationnelles avec un berceau 100% Deyme et des accessoires dont la batterie sont produits à quelques tours de roue de la Haute-Loire où se trouve Cyclodebout.

Mais un seul bémol au niveau des moteurs me rapportait Olivier  "Après avoir   avoir interrogé des équipementiers européens qui malheureusement n’avait pas la souplesse du prototypage en vue de petites et moyennes séries, je me suis  tourné vers la Chine qui en terme de qualité n’a rien à envier à nos industries… mais sont à l’autre bout du monde".

 Pour conclure, c’était particulièrement plaisant d’échanger avec Olivier, car sa démarche est l’exemple type d’une fonctionnalité qui impose naturellement environnement et valeurs sociétales de proximité, et non l’inverse.

Merci Olivier

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Deyme : de la série à la pièce unique…

Thierry Coulmain, le 24 mai 2022

Pour le "sur mesure" il faut ces "petits trucs" que Thierry Torres cultive depuis de nombreuses années : 
la curiosité, l’écoute et la proximité…
En bref, des valeurs intemporelles, mais toujours d’actualité dans la transformation de notre monde.

La société de Thierry Torres s’investit pleinement dans les petites et moyennes séries;
en étant toujours prête à ajuster un modèle après un "retour client" afin d’améliorer l’ergonomie d’un présentoir ou les fonctionnalités d’un cadre métallique…

Mais pour les créations originales ou les microséries : "Il en faut encore plus"
C’est ce que j’ai pu constater en m’entretenant avec Thomas Boucon, Responsable Technique de l’agence Ozalyd trade, spécialisée dans le design d’espaces de présentation et de décors événementiels ainsi qu’avec Ludovic Grégoire, Responsable de la relation revendeurs d’Actiwork ; société qui se définit comme "ergonomiseur" d’espaces de travail.

En effet Deyme, vous le savez, réalise tous types d’éléments métalliques en fils , tubes ou plaques de tôle. Ce qui est parfait pour s’insérer et structurer des décors d’événementiel ou des Corners de Grands Magasins… Mais s’insérer veut aussi dire que la réalisation finale est souvent multimatériaux donc multiprestataires.  

Ainsi Monsieur Boucon me faisait remarquer :

Il est important que les différents partenaires sachent dialoguer entre eux .
Car travailler dans l’événementiel c’est savoir aller vite de la conception à la réalisation sans perte de temps en réunion ou en transmission de l’information via des intermédiaires.

C’est pourquoi Monsieur Boucon me confiait aussi qu’ils étaient très fidèles aux partenaires qui savent travailler ensemble et se compléter en s’organisant et en prenant en compte des contraintes de chaque intervenant.  Car le résultat doit être le meilleur compromis entre qualité de réalisation et rapidité d’exécution… et pour arriver à ce résultat, il faut une organisation souple, mais sans faille. Deyme est particulièrement habituée à ces challenges du quotidien.

Et si on parlait responsabilité environnementale avec Ozalyd trade !

Spécialistes du secteur de la distribution d’articles de sport, ils ont mis en place pour l’un de leurs clients dont ils ont l’exclusivité des conceptions et des réalisations des plv et ilv,  un process de recyclage de leurs toiles tendues (support d’impression des visuels de communication). En effet, ils les réalisent en PET recyclé (plastique de nos bouteilles d’eau et autres sodas ) et collectent les plv du mois précédent pour les transformer en nouvelles toiles.  

Ainsi cette politique de régénération s’inscrit dans la dynamique de l’utilisation des plastiques à usage unique que l’on connait en tant que consommateur.

Les filières pour le métal sont malheureusement moins avancées, mais la durabilité du matériau en fait une structure plus pérenne, voire réutilisable. Ainsi une démarche d’éco-conception aurait tout son sens.

Loin d'un design "visuel", chez Actiwork on rentre dans le pragmatisme ergonomique des postes de travail industriels.

Pour eux, les demandes faites à Deyme se concrétisent, entre autres, par la fabrication de pièces d’adaptation des "produits du catalogue"  au poste de travail des clients finaux.

Et comme le rappelle Actiwork dans son site internet,  ils savent ce que "solutions personnalisées" veulent dire quand il faut s’adapter à :

chaque personne : morphologie handicap…,
chaque tache : manutention, fabrication … ,
chaque milieu : entrepôt atelier, salle blanche …
et chaque domaine d’activité : automobile, énergie, agro alimentaire …

L’agilité de conception de Deyme et sa réactivité ont été les critères qui lui ont permis de devenir un fournisseur habituel pour cette entreprise spécialisée dans l’ergonomie des postes de "travail industriel".   

Mais ce n’est pas tout, me précise Monsieur Grégoire, 

pour rester compétitif  il faut aussi qu’ingéniosité … mise au point tiennent dans des petits prix !

Merci, Messieurs  du temps que vous m’avez consacré pour faire émerger  les qualités (voire certains défauts) qui ont fait et font de Deyme un partenaire sur qui compter.  

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